Le projet d’implantation d’une annexe de la poudrerie nationale de Bergerac est un épisode important de l’histoire de Sainte-Livrade-sur-Lot, de Bias, de Casseneuil et du CAFI. Ce projet a vu le jour à la fin des années 1930. Bien qu’il est été abandonné dès 1940, il a eu d’importantes répercussions pendant plus de la moitié du XXème siècle à commencer par l’expropriation des agriculteurs et les débuts d’un gigantesque chantier dont on voit encore les traces.
Les baraquements construits pour la poudrerie, furent ensuite le lieu d’hébergement de populations diverses et plus lointaines : Républicains espagnols, juifs réfugiés et raflés dans le Lot-et Garonne, prisonniers de l’immédiat après-guerre, puis, lors de la décolonisation, rapatriés d’Indochine et d’Algérie.
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