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Perte de biens

Spoliation, dommages de guerre et indemnisations
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Pour la majorité des personnes arrivées dans les camps, si le train de vie au Vietnam était confortable, on ne peut pas pour autant parler de « fortunes personnelles ». Ils étaient militaires ou fonctionnaires de l’administration coloniale, avaient des conditions de vie aisées: maison avec des domestiques, quelques terrains de rizière, petits commerces ou négoces. Il est bien question, parfois, de personnes issues de la noblesse mais celle-ci comprenait des milliers de personnes et cela n’impliquait pas forcément une grosse fortune. Quelques familles ont pu emporter quelques objets, des vêtements, papiers, reliques précieuses de leur vie à Hanoï, Les autres sont partis pour le Sud sans avoir le temps d’emporter quoi que ce soit.

Certains ont été indemnisés de la perte de leurs biens à condition qu’ils puissent en faire la preuve. Or, la plupart sont partis rapidement et n’avaient plus les papiers et titres de propriétés de leurs terres ou de leurs maisons. D’autres avaient des activités, comme les petits commerces qui marchaient bien, mais sans titre comment le prouver ?

Enfin, au Nord Viet Nam les propriétés foncières sont entrées dans le cadre de la « socialisation des biens colonialistes ». Les propriétés agraires ont été réparties. Il était difficile d’indemniser les anciens propriétaires.

Certains propriétaires ont toutefois été indemnisés, y compris après leur arrivée en France. Mais ils ne font partie de ceux qui sont restés vivre dans les camps de rapatriés.

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